BASA

- i5 - lettres étaient dédiées au Pape, huit à Madame Ro– yale et sept au cardinal Cibo. ~éaauie du 28 mars 1889. Lecture faite du compte-rendu de la séanc~ pré– cédente, M. le chanoine Duc lit d'abord, sur le Col– lège d'Aoste, quelques extraits d'un mémoire écrit et communiqué par les chanoines de Saint-Sauveur de Nancy. Après avoir parlé de l'éta t lamentable des études de ce Collège vers 1643, le mémoire donne connaissance des pourparlers qui eurent lieu à Aoste, dès le mois d'avril <le cette année, entre les administrateurs de cet établissement et quelques re– ligieux de cette Congrégation. Les conditions des deux parties, ayant été acceptées de part et d'autre, l'enseignement fut d'abord assumé par ces religieux pour trois ans seulement, à titre d'essai, et ils com– mencèrent leurs cours le 30 juin . L'année suivante, le 22 juin, le Rme Père général se rendit lui-même à Aoste et eut plusieurs confé– rences avec Mgr l'évêque , le bailli, les syndics de la Ville et du Bourg et quelques autres notabilités. L'entente fut bientôt complète, et, sans attendre l'ex– piration du triennium convenu, la direction et l'en– seignement du Collège furent définitivement confiés à ces chanoines réguliers, par acte dressé à· l'évêché le 14 juillet 1644, Pantaléon Buttié notaire. La ra– tification de cet acte par la Régente Madame Chris– tine ne se fit pas attendre, tellement que le 26 juil– let même, ces Religieux furent investis du posses– soire du Collège et de tous ses biens. Sans entrer clans d'autres détails que l'on trouve déjà consignés dans la notice sur le Collège publiée

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