BASA

- i6- dans le troisième bulletin de notre Société, M. Duc ajoute une note inédite qui nou s apprend que l'é– glise de cet établissement fut décorée en 1666 par les quatre frères du bienheureux Benoit Giacobioi, qui avait fait toutes ses études dans ce Collège et qui mourut prévôt du couvent de Varallo vers 1735. Passant du Collège à la Maîtrise de la Cathé – drale, M. le chanoine Duc raconte que le bénéfice des Innocents existait depuis plusieurs siècles à Aoste, mais que les enfants n'étaient qu'au nombre de six et que les revenus de cette maison, comme ceux de tous les canonicats, étaient si faibl es qu'on ne pouvait trouver des maîtres suffisamment capa– bles de leur enseigner le chant et la grammaire. Pour remédier à cet état de choses aussi bien que pour exécuter les décrets du concile de Trente sur cette matière, le Chapitre de la Cathédrale présenta au Saint-Siège un mémorial dans lequel il proposait d'unir à la mense capitulaire les revenus du vica– riat perpétuel de Saint-Jean, avec charge pour le Chapitre de pourvoir à une meilleure organisation de la Maîtrise. Quant aux frais d'entretiell du vi– caire de Saint-Jean soit du Chapitre, le produit du casuel était censé suffire. Ensuite des informations prises et de l'approba– tion donnée à ce projet par Mgr Bailly, la bulle d'union fut accordée à Rome le 8 des ides de dé– cembre 1664; mais elle ne devait avoir son effet qu'après la renonciation ou le décès du titulaire in– vesti du vicariat, et à la condition que le nouveau desservant <le la paroisse fût un chanoine ou un bénéficier de la Cathédrale.

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