BASA

-20- Dans une lettre datée du 5 février 1556, adressée au roi de France, le bailli et les Commis d'Aoste rappellent que le traité de neutralité allant expirer au 15 mars suivant, ils désirent le renouveler au plus tôt et prient S. M. de donner à cet effet ses ordres au premier Président de Savoie (La Savoie était occupée par la France dès 1536). L'ambassa– deur valdôtain, M. de Glectane, porteur de cette let– tre, était chargé de fournir de plus amples détails. Une lettre du même jour écrite par le conseil des Commis au duc de Guise le prie de solliciter auprès du roi le prompt renouvellement de ce même traité. Le 28 mars, le roi Henri II répond d'Amboise « A ses très chers et bons amis les seigneurs bail– lif et Commis d'Aoste » que la neutralité du Duché d'Aoste était une conséquence naturelle de la trève générale conclue entre l'empereur, le roi d'Angle– terre, son fils, et la France. Le même jour, le duc de Guise répond aussi dans le même sens, protestant de son entier dé vouement à la Vallée d'Aoste et signe: « Votre bien bon amy, François de Lorraine. » A son tour, le duc de Montmorency, connétable de France, remit à M. de Glectane, pour le conseil des Commis une lettre analogue à la précédente. Le 23 novembre 1556, le cardinal de Trente, Christophe Madrus, écrit au même conseil une let– tre dont l'adresse, l'en -tête et la signature sont en latin et le texte en italien. Il y dit qu'il a prié Mgr de Challant de rentrer au plus tôt dans le Du– ché d'Aoste et il engage MM. les Commis à ne pas laisser partir leur évêque, et à fai re tout leur pos– sible pour la défense du Duché. · Le 26 novembre, le bailli et les Commis écrivirent

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