BASA

-35- ensuite, d'un mémoire de Mgr le président sur cette mosaïque et sur le mausolée du comte François de Challant, ouvrage du même artiste, placé jadis dans le chœur de cette même église. Ajoutons que la mosaïque supérieure du chœur remonte au xn • siècle et compte trois siècles de plus que celle dont nous venons de parler. Séance du '18 1nai '1891. Après l'admission, en qualité de membre corres– pondant, du R. Père Fréderic de Sixt, capucin, M. le chanoi ne Duc entretient l'assemblée du Rév. Arnod, prévôt du Grand-Saint-Bernard, de son élection et du patronage de la Maison de Savoie sur ce cou– vent. Le chanoine r égulier Ours Arnod , fils de Panta– léon et de Mathie, né à Chevrot, près d'Aos'te, le 13 février 1600, fut successivement curé d'Orsièr es, admodiateur des quêtes d'Aoste, prieur de Saint– Jacques de Châtel-Argent, prieur de Colonne-Joux (Petit-Saint-Bernard) et vicaire général de sa Con– grégation. Le 6 juin 1616, quelques jours après la mort du prévôt Michel Perrinod, les chanoines du Grand-Saint-Bernard lui donnèrent pour successeur le prieur Arnod; mais il est à remarquer que tant celui-ci que cinq de ses confrères furent retenus à Aoste et empêchés de se rendre au chapitre « per graves causas a Statu temporali propositas. » Ces dernières paroles indiquent que ces religieux ne jouissaient pas, en pareille occurrenc0, d'une li– berté complète et qu'ils ne pouvaient pas toujours user des droits que leur donnaient leurs règles pu– bliées en 1264 et disant clairement que « l'élection

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