BASA
- 68- du monument funéraire, qui ornait le chœur de l'église. Il lui écrivit le billet suivant : « Le sous– signé citoyen Philippe-Maurice Challant prie le cha– pitre de la Cathédrale d'Aoste d'expédier à Albert AlbertoIli la statue, la cage de fer e t tout ce qui est annexe et connexe au mausolée, c'est-à-dire, tou– tes les armoiries qui sont sur le marbre, de quelle façon quelconque. En foi à Aoste, le 20 décèmbre 1798. » Signé « Philippe-Maurice Challant. » Le chapitre acquiesça à la demande du baron d'Aymaville, et le maître-maçon Albertolli se hâta de retirer du chœur le tombeau du comte François de Challant. C'est ce qu'atteste le billet suivant : « Le soussigné, à la réquisition du citoyen Philippe– Maurice Challant, a fait transporter et enlever la statue avec la: cage de fer qui l'environnait et tou– tes les armoiries qui en formaient le piêdestal dans le chœur de la Cathédrale de cette ville. En foi, Aoste, le 8 janvier 1799. » Signé « Albert Alber– tolli. » Où jeta-t-on les cendres du puissant seigneur de Challant? Nous l'ignorons. Ce qui est certain, c'est que sa statue et celle de Boniface de Challant, ma– réchal de Savoie, qui se trouvait à l'église de Saint– François, furent transportées au château d'Ayma– ville et abandonnées dans les écuries. En 1868, elles furent ramenées à Aoste et déposées· provisoi– rement dans une des pièces de l'évêché. Voulant leur donner une place moins indigne, nous chargeâ– mes M. le chanoine Edouard Berard de les ranger dans le cloître de la Cathédrale, avec d'autres ob– jets antiques. C'est ce qu'il fit avec une parfaite entente, en 1872. La statue du comte François est couchée sur une table en pierre , au levant de la
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