BASA

g7 me marqué au coin d'une gross ière incurie , si ori ne le supposait interpolé, forment une base trop fragile pour y asseo ir l'opinion que saint Anselme se fit moine au Bec en 1060. Or en fait de bases cette opinion n'en a pas d'au– tres. V. L'opinion qu e sa int Anselme se fit moine au Bec en 1061 nous parait un peu plus solidement ap– puyée. Aucun historien contemporain de saint Anselme ne nous a· ri en laissé qui puisse, cl'une manière directe, nous fixer s ur ces dates (1). Cependant l'an– née 1060 qui a été généra lement adoptée par les historiens modernes (2) comme celle de l'arrivée de saint Anselme au Bec nous parait devoir être maintenue, rien n'étan t de nature à la faire sup– poser fautive. Mais deux historiens remarquables, Eadme r e t Guillaume de Malmesbury qui tous les deux ava ient connu persor,nellement saint Anse! me (1) Nous ne parlons pas d'Orderic Vital, historien de grand mér ite cependant, d'après lequel sa int Anselme aurait ëté nommé prieur en 10d6. C'est là une erreur manifeste. (2) Les historiens postérieurs à l'époque de saint Anselme placent sa promotion à la charge de prieur les uns en 1063, les autres en !064. Cette date de 106i qui s'accorde très bien avec 1'opinion que saint An– selme embrassa la vie religieuse en 1061, puisque, de l'aveu de tous• il fut trois ans simple moine, cette date a de n0mbrPux et très graves partisans. Citons-en quelques-uns. L'histoire littéraire de la France par les Bénédictins. Neitstria pia de Dumonstier. L'hi stoire inédite de l'abbaye du Bec par dom Jouvelin, ms. latin 10065 (fol. 36' de la Bibl. nation ale. Joannis Picardi notre in epist. S. Ans.

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