BASA
- 89 - ne mit pas immédiatement cette q,ensée à exécu– tion . Aux rMex ion!! sa lulaires, aux retrurs su r lui– même succédèrent, chez le jeune étudian t, de:'l hé– sitations et des perpl exité'. D'autres genres de vie se présen tèrent à son es_ prit comme étan t peut-être de nature à mieux as– surer son salut que l'état monastique. Il consulta d'abord Lanfranc, puis, sur son avis, il se rendit à Rouen, accompagné de cet illustre maître, pour prend re conseil de l'archevêque Maurille. Ce ne fut que sur le conseil de Maurille qu 'il se décid a à se faire moine. Mais dans quel monastère? Au Bec? A Cluny? Il hésita quelque temps entre ces deux monastères et fi nit par se décider pour le Bec. Toutes ces choses se passèrent certainement en– tre l'arrivée de saint An se 1 me à l' école du Bec et son entrée e11 re li gion. Quoiqu'elles aient pu, à la rig ueur, s'accomplir dans l'intervalle d'une année, et qne l'on puisse supposer que saint Anselme arri– va au Bec tout au commencement de l'année 1060, et qu'il s'y fit moine tout à fait à la fin de cette même ann ée, comme il n'y a aucune raison de faire cette supposition, toutes ces choses, disons-nous, nous inclinent à placer l'entrée de saint Anselme en re– lig ion en 1061 plutôt qu 'en 10ci 0. Or quand saint Anselme se fit moine, il était dans sa vingt-septième année. Sur ce point l'accord est complet, et il n'y a aucun doute possible. Ead– mer (1), Orderic Vital (2), Guillaume de Mal mes- (1) Vit. Ans. Lib. I. (2J Monachile jugum anno œtatis suœ XXVII subiit. - « Loc. supra cit. ».
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