BASA

-8- pital Mauricien d'Aoste et sur l' Hospice du P etit– Saint-Bernar·d. Après quelques considérations sur l'esprit de charité qui animait le moyen âge, il énu– mère les anciens Hôpitaux de la Vallée et s'arrête principalement aux établissements qu'y possédait l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, lesquels passè– rent, en 1654, à !'Hospice du Grand-Saint-Bernard et, en 1752, à !'Ordre des SS. Maurice et Lazare pour la fondation de !'Hôpital Mauricien d'Aoste. L'auteur en vient ensuite aux origines et à l'his– toire de la Maison hospitalière du Grand-Saint-Ber– nard; il rappelle les hommes célèbres qui ont tra– versé le col du Mont-Joux; il énumère les principa– les propriétés que cette Congrégation avait dans le duché d'Aoste et en Savoie; il parle enfin des plus anciennes chartes qui se rapporten t à ces diverses propriétés, de la protection accordée à la prévôté du Mont-Joux par les papes et des donations que lui firent les Comtes et les Ducs de Savoie ainsi que la noblesse valdôtaine. Séance du t9 n0Temb1•c tS9t . Il est donné lecture d'un rapport fait naguère par M. le chev. avocat Frassy, inspecteur des anti– ques à Aoste, et présenté à S. E. le Ministre de !'Instruction publique. Cette relation a pour objet une tombe antique découverte à Roisod-de-çâ , dans la commune de Gignod, à 7 kilomètres d'Aoste, et non loin de la route qui tend au Grand-Saint-Bernard. Vers les premiers jours du mois de mai 189'1, certain Antoine Vallet de feu Maurice, occupé avec un manouvrier à faire des excavations à Roisod pour agrandir ses domiciles, découvrit une tombe,

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