BASA

- 98 - du curé de Saint-Martin de Corléan (1). Cette der– nière paroisse comprenait la banlieue d'Aoste située à l'ouest de la cité et les hameaux des Champs et de Pont-d'Avisod. Elle fut d'abord placée sous la dépendance immédiate de l'évêque, comme il conste par une bulle du 20 avril 1176 adressée par le pape Alexandre III à Aymon, évêque d'Aoste. Le 27 avril 1249, l'évêque Pierre d'Etroubles céda cette église et celle d'Antey aux chanoines du couvent de Verrè~, pour en obtenir par permutation l'église de Char– vensod. Toutefois nous voyons dans la Constitution du B. Emeric I, en 1307, l'église Saint-Martin de Corléan relever directement de la juridiction épis– copak Elle fut unie, le 29 avril 1488, aussi bien que celle de Pré-Saint·Didier, au chapitre de la Cathédrale. Telles furent les vicissitudes de la pa– roisse de Saint-Martin de Corléan jusqu'en 1788, où ayant été, par décret du 15 mars, supprimée, elle fut partagée entre celle de Saint-Etienne et celle de Chesalet. Le village des Champs fut adjugé au curé de Chesalet. Saint-Martin de Corléan a été la paroisse natale de saint Joconde et le hameau des Champs son ber– ceau. Il es t vrai que d'anciens chroniqueurs valdô– tains, les seigneurs Claude Vaudan et Jean-Boniface d'Avise, le disent, sans aucune preuve, issu de la noble maison des Prés, de Pratis, à Valpelline; mais l'historien de Tillier, qui rapporte leur opinion, ajoute que « cela est fort équivoque; et l'opinion (t ) Il y avait, dans la premiëre moitié de ce siècle , à la chapelle de Saiut-Joconde une armoire servant à serrer les ornements 11acrés, por· tant cette inscripUon : < F. F. Joa11 11 es l'ltsluret cura/us s. Martini. »

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