BASA

- 108 - ses appartenant au for ecclésiastique, de former les aspirants aux ordres sacrés, de diriger leurs études, de veiller à l'intégrité du dogme et à l'observance de la discipline ecclésiastique. Joconde devait rem– plir les fonctions qui incombaient autrefois à l'archi– diacre et qui sont, de nos jours, attribuées au vi– caire général. Il accompagna aussi le prélat dans les divers voyages qu'il entreprit pour la gloire de Dieu et de ses saints, notamment à Rome et en Terre-Sainte (1). Joconde s'acquitta des devoirs de sa charge av ec Je plus grand zèle , de façon à mé– riter de plus en plus la confiance de son évêque et l'estime des fidèles. Cependant saint Grat, chargé d'ann8es et usé par les fatigues d'un ministère aussi fécond que labo– rieux, tomba malade et sentit sa fin prochaine. Il fut, en ce moment suprême, assisté par son disci – ple Joconde. Il lui prédit qu'il lui succèderait sur le siège épiscopal (2), lui recommanda l'Église val– dôtaine qu'il avait, pendant sa vie, tant aimée et si bien servie, et lui ad ressa les conseils les plus sa– lutaires. Selon Gallizia, le saint évêque, près de mourir, convoqua le clergé autour de lui et l'ex– horta à lui donner pour successeur dans la charge épiscopale le chanoine Joconde, comme étant le prê- (l) C'est ce qu'exprime une strophe de! 'hymne de saint Joconde h Laudes : « l'ati.< rs. Joa 1wis Bap tistae) mpul rlum susripit Gratus et lrletus 1'cspicit, i lli Joc11ndus adfuit comesque 11 unquam def11i/. :it (2) Ce réci t nous est garanti par la légendd autorisée du nouvel office de S. Joconde. Bien que les légendes insérées dans les Propres des Bré– viaires rev1s~s par le Saint-Siège n'impliquent pas une certitu<le ab– solue, elles ont cependant une valeur hi.torique qui n'est pas à dédai– gner.

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