BASA

- 109 - tre le plus dig ne (1 ). Le grand évêque rendit bien– tôt son âme à Dieu, au milieu des pleurs de tout son peuple, et alla au ciel recevoir la couronne de gloire due à ses immenses travaux. C'était le 7 septembre 810. Après avoir fermé les yeux à son cher maître, Joconde lui procura, de concert avec le chapitre de la Cathédrale, tous les honneurs funèbres que requé– rait la dignité épiscopale. De son vivant, saint Grat avait exprimé le désir d'être enseveli dans l'ancien– ne crypte de l'insigne collégiale de Saint-Pierre et de Saint-Ours, à côté de l'illustre champion de la foi catholique dans le v1• siècle. Ses vœux furent accomplis. C'est là que sa dépouille mortell e reposa jusqu'au jour de la relévation et de la translation de ses restes sacrés à l'église Cathédrale : ce qui eut lieu quelques siècles plus tard. (i) Crlrtains chroniqueurs vont plus 1_,in. Ils affirment que saint Grat se cluisi t, sans a utres formalité3, saint Joconde pour successeur, à la grande satisfaction du clergé et du peuple. Cet t" version est peu pro– bable; car saint Grat ne pouvait ignorer les ca nons de l" Église qui ré– servaient J" élection d<s évêques au clergé et au peuple.

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