BASA
CHAPITRE VII. Règlements de discipline ecclésiastique. Saint Joconde, soumis profondément aux lois de l'l~glise, n'a pas manqué de promouvoir dans son diocèse l'exécution des décrets émanés, de son temps, de l'autorité des souverains pontifes et des conciles. Nombreurns ont été, dans le rx• siècle, les Consti– tutions des conciles régionaux. Charlemagne, dont le zèle s'étendait au bien spirituel de ses sujets comme à leur prospérité temporelle, en promulgua plusieurs dans le cours de son règne, et notam– ment en 813. En cette année, il fit, avec l'assenti– ment du pape, assembler tous les évêques des Gaules en cinq conciles différents, qui se tinrent presque en même temr;s à Reims, à Mayence, à Tours, à Arles et à Châlons -s ur-Saône. Nous ne savons si saint Joconde assista à l' un ou à l'autre de ces der– niers conciles. Mais nous ne pouvons douter qu'il n'ait accepté et observé, avec ses collègues dans l'épiscopat, les canons disciplinaires dressés dans ces assemblées, lesquels furent résumés dans le Capitu– laire général d'Aix-la -Chapelle et revêtus de la sanc– tion impériale. Il est bon de connaître les principaux de ces canons. Ils nous révèlent l'état disciplinaire des Églises de l'empire de Charlemagne et, par con– séquent, celui du diocèse d'Aoste qui en dépendait. Voici le sommaire de ces canons : 1° Chaque archevêque doit instruire ses suffra– gants de ce qui concerne les cérémonies du baptê-
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