BASA

--: 128 - Nous trouvons aussi mentionnés dans des statuts diocésains du rx• siècle plusieurs pratiques liturgi– ques et ecclésiastiques aujr)Urd'hui encore en vigueur dans le diocèse d'Aoste. ·Ainsi, Hincmar, archevêque de Reims, traite dans son synode du 1" novembre 852, de l'eau bénite, du pain bénit, des Conférences ecclésiastiques, de l'office des archiprêtres ruraux : « 1° Tous les dimanches avant la messe, le prêtre fera l'eau bénite dans un vase propre, afin qu'on en jette sur le peuple 1ui entre à l'église, e t que ceux qui le voudront en puissent emporter dan s des vases pour en faire l'aspersion dans Jeurs mai– sons, da~s leurs champs, sur leur nourriture et sur leurs bestiaux. » - 2• « Le prêtre coupera par morceaux, et bénira ce qui reste des pains offerts par le peuple, afin que, les dimanches e t les fètes, on en fasse des eulogies à ceux qui ne sont pas bien disposés à communier. » - 3• « Dans les as · semblées que les prêtres font aux calendes, - c'cst– à·dire, au premier jour de chaque mois - il n'y aura pas de repas après la messe et la Conférence; mais les ecclésiastiques prendront seulement du pain et du vin dans la maison de leur confrère, et ils ne boiront pas plus de trois coups. :. - 4° Il y avait déjà alors des doyens ou des archiprêtres, ayant inspection sur les prêtres des paroisses, c'est– à-dire, sur les curés. Hincmar ordonne aux doyens de s'informer, dans l'étendue de leurs districts, des points suivants, savoir : (( quels soûl les revenus et les titres des prêtres, combien chaque église a d'ornements, de quel métal sont le calice et la patène, s'il y a un ciboire pour conserver le viati– que des malades, quels livres a le prêtre, s'il visite les malades, s'il a un clerc qui puisse tenir l'école,

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