BASA

-134 - Pendant que saint Joconde gouvernait l'Église d'Aoste, c'est-à dire, vers 812, nous voyons Vult– gaire figurer comme abbé du monastère du Mont– Joux. En 826, le clerc Benoît était ga rdien de l'hos– pice du Mont-Joux. En 851, Hartmann, aumônier de Saint-Pierre du Mont -Joux, fut nommé évêque de Lausanne. En 859, Lothaire II, roi de Lorraine, céda à son frère Louis II, roi d'Italie, les comtés de Ge– nève, de Lausanne et de Sion, en réservant toutefois l'hospice du Mont-Joux (1). Cette montagne a vu, à travers le cours des siè– cles, passer plusieurs armées barbares se ruant sur l'Italie. Au moyen âge, bien des princes temporels - même des papes l'ont g ravie. Sous l'épiscopat de saint Joconde, Etienne IV, en 816, et Grégoire IV en 831, firent le voyage de France. t\lous croyons qu'ils traversèrent la Vallée d'Aoste et le Mont-Joux, au milieu des ovations des fidèles et des empresse– ments respectueux du clergé valdôtain et de son pieux pasteur. Qui ne sait que, dans le rx• siècle, cette route était très fréquentée par les voyageurs qui voulaient se rendre d'Italie en France ? (i) ..1 quelle 1/11/e est 111orl sai11t Brrnard de .11en//101z'? p. 6. - Vraisem– blabl~ment, il n'y avait dans le IX siècle, qu'un hospice avec une cha· pelle au Plan-d~·Jupiter; les monn a ies carlovingiennes, qui ont été dé couvertes en ce lieu, témoignent qu'il était habité. Le monastère, men~ tionné dans les chartes, était situé à. Bourg-Saint.Pierre.

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