BASA

CHA PITRE TT. Preuves du culte. Quand le diocèse plaça-t-il sur les saints aute!s l'évêque Joconde II? Nous ne pouvons fixer l'épo– que exacte de cette glorification, faute de documents. Son origine se perd da!ls la nuit des temps. Il est hors de conteste que, dans le xm• siècle, rnint Jo– conde était en pleine possession de culte ecclésiasti– que. Nous en avons une preuve irrécusab 1 e dans une lettre circulaire de l'évêque d'Aoste, Nicolas Ber– satori. Dans cette lettre datée du 17 avril 1284, le prélat recommande à la charité publique la lépro– serie soit la Maladière située dans la paroisse de Saint-Christophe et ouvre le trésor des indulgences en faveur des fidèles, qui voudraient bien secourir cette maison hospitalière. « Nous, y est-il dit, plein de confiance dans la miséricorde de Dieu tout-puis– sant, et dans les mérites de la B. Vierge Marie sa mère, et dans ceux des bienheureux confesseurs Grat et Joconde nos patrons, accordons à tous ceux qui, étant vraiment pénitents et s'étant confessés, feront des aumônes à la Maladière, et à vous aussi (curés et vicaires) qui procurerez ces bienfaits, une indul– gence de quarante jours de la pénitence imposée, etc. (1). » Le même évêque s'exprime en termes semblables dans une circulaire du 6 juin 1285, où (1) Esq~isses historiques ries Evéques l/'Aostt, e\c. '

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