BASA

- 147 - a publié dans le Synode, qu'il tint en 1307, le cata– logue des fè tes de précepte à observer dans le dio– cèse. Parmi ces fêtes figure celle de saint Joconde, au 30 décembre. Elle est aussi indiquée dans les Statuts synodaux portés par Mgr Oger en 1424 . Mgr A. Ba illy, dans son synode de 1664, enjoint de la sanctifier comme les fê tes commandées par l'Église (1 ). En 1776, dans son mandement du 1er avril, Mgr de Sales la maintient comme fête d'obligation. En ce jour, les fidèles s'abstenaient donc de tout travail servile. et se faisaient un devoir d'assister aux fonc– tions de l'Eglise. Ils aima ient à entendre célébrer les louanges du Saint, à lui ::idresser leurs ferventes priè– res , à solliciter son crédit auvrès de Dieu. L'Église cathédra le surtout, à laquelle des liens étroits avaient uni le prélat pend:rnt sa vie et qui avait Je bonheur de posséder sa dépouille mortelle, attil'ait une foule innombrable de dévots. Ils affluaient de différents points du diocèse, se pressaient dans la vaste en– ceinte et débordaient jusque dans le sanctuaire du chœur. L'objet de leur culte était surtout les reli– ques précieuses du sai nt pasteur, exposées à la vé– nération publique. La fête de saint Joconde avait un attrait particu– lier pour nos pères. C'était la fête d'un membre de la famille valdôtaine et d'un sain t patron. Saint Grat est sans doute le patron principal du diocèse. Tou– tefois saint Joconde partage avec son cher maître cet honneur et ce droit de patronage. Nous avons 111 «... Praeter dies festos qui ab universali Ecclesia observantur, et \itulares singularum ecc!Psiarum speciales huius dioecesis. sunt nata– litia sanctorum Grati, Jocundi et Ursi, quibus annumeraudum decer– nimus diem festum sancti Anselmi. »