BASA
- 149 - La fête de saint Joconde a été chômée jusqu'à la Révolution française. Mgr de Solar la supprima, avec d'autres fètes, par décret du 22 décembre f 798. Elle ne fut pas comprise dans le catalogue des fêtes rétab!ies par Mgr Grimaldi, dans sa circulaire du 30 décembre 1814. Dans ses Constitutions synodales de 1835, Mgr A. Jourdain ordonna de la chômer comme fête de dévotion. Cette fète, comme plusieurs autres, a vu disparaître, en ce siècle, ses splendeurs. Cependant actuellement encore en ce jour, à la Ca– thédrale, il y a messe solennelle et aux vêpres pa– négyrique du Saint (1). Depuis 1876, à raison des tristes conjonctures des temps que nous traversons, la procession ne se fait plus que dans l'intérieur de la Cathédrale. Le jour de la fète de saint Joconde, avait aussi lieu à la Cathédrale un réfectoire, sorte d'agapes fraternelles sanctifiées par la prière, auxquelles pre– naient part tous les membres du clergé qui avaient assisté aux fonctions religieuses du jour. Il avait été fondé par la dame Bonne de Bonarent Vallisy– zeris (2) et se trouve mentionné danR Je livre des Anniversaires de la Cathédrale, dressé en 1554 par le chanoine J~an-Louis Voudan, d'ordre du chapitre. (1) Le prieur de la Collégiale Cil. Bel tram légua à la Cathédrale, en 1735, 300 L. pour la tondat10n des sermons de S. Jean-Baptiste et de S. Joconde. (21 C'est peut-é •.re la mére de Rodolphe du Chatdar, arcl1evéque de Tarenta ise. Celle-ci s'appelait Bon arent et mourut le 9 septembre it44, léguant un réfectoire au chapitre de la Cathédrale. On voit por des mémoires du cllapi 1.re cathédral que ce _réfectoire s'est tenu les années 1486 et H87.
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