BASA

CHAPITRE III. Prédication d'un père Capucin rnr la dévotion à saint Joconde. Nous avons signalé à l'attention les précieuses reliques de saint Joconde. Deµuis longtemps elles sont dans le diocèse l'objet de la vénération publi– que, autre preuve du culte rendu dans tous les siè– cles à notre Saint. Sa dépouille mortelle fut d'abord renfermée dans une caisse de bois doré; du moins, c'est ce qui fut constaté dans le xvre siècle. Les chanoines de la Cathédrale l'ouvrirent le 2 juin 1542. Mgr Pierre Gazin en retira des parcelles de reliques, pour s'en servir dans la consécration qu'il fit de dix-sept autels de l'église cathédrale. Un auteur ano– nyme, qui relate le fait, observe que des restes si précieux appelaient une châsse plus digne (1). Quel moyen employa la Providence pour relever le culte dû aux reliques de saint Joconde? Un historien con– temporain, le P. Genand, va nous l'apprendre. Sui– vons le dans sa narration intéressante. En 1613, sous l'épiscopat de Mgr Mar tini, un père capucin (2) prêchait la station quadragésimale en (il « Anno eodem (15421 die rncunda iunii fuit visitala capsa in qua quiescit corpus beati .Jocundi comp•troni nostri per veneraLiles domi– nos "anonicos. Quocl quidem plane in h U'Dil1 loco ad praesens qu1escü donec Deus digntori loco dis posuerit decoraudum. » (2) Ce rehgieux venait d'outre-monts, car en 16!3 il n'y avait pas encore dans le diocèse de cou vent de capucins ; celui d'Aoste, le pre– mier en date de fondation, tHl fut établi qu'en 1619.

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