BASA
- 164 - sous duquel se trouve une vieille sacristie avec deux ouvertures soit fenêtres. Cette sacristie fait corps avec le clocher auquel elle sert de base au couchant, et tout près du clocher on voit la coupole du chœur de l'église; on reconnaît le tout tel quel encore au– jourd'hui... La région dans laquelle les individus ont été cernés par l'inondation de la Doire est ré– putée la Mussa, où la Doire a beaucoup envahi de terrain du côté de Chesalet. On voit, en effet, des vestiges de l'ancienne grande route dans l'île que la Doire a formée, en s'ouvrant une branche de son lit du côté de Chesalet, tandis que jadis elle avait son cours en droite ligne sur le territoire de Gres– san. C'est peut-être lors de cette inondation extraor– dinaire qu'elle s'est creusée une nouvelle branche de lit. » Celte planche matrice devait servir à imprimer des images représentant le fait de l'inondation. Ne peut-on pas la regarder comme un monument de la juste reconnaissance des habitants de Chesalet à leur protecteur saint Joconde? Elle appartenait à M. le greffier Plassier habitant du bourg de Saint– Ours. Nous ne savons ce qu'elle est devenue. « Cette planche gravée, ajoute M. Gal, est un trip1e monu– ment, d'abord de la grâce signalée attribuée à l'in– tercession de saint Joconde, pour avoir conjuré l'inon– dation furieuse, qui menaçait des individus d'une mort prochaine, et en second et troisième lieu de !'existence d'un sculpteur et d'un graveur d'estam· pes au xve siècle dans la Vallée d'Aoste. » Le nom de r.e sculpteur se dérobe à nos recherches. On peut présumer que c'est le même qui sculpta les stalles du chœur de la Cathédrale. C'est vers 1449 que commencèrent les travaux de boiserie du chœur.
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