BASA
CHAPITRE VII. Le culte de saint Joconde est un culte familial, uni à celui àe saint Grat, et sa vertu favorite a été la chasteté - Conclusion. Saint Joconde II, bien que connu et honoré hors du pays, est essentiellement un saint raldôtain. Il a vu le jour au milieu de nos montagnes, il a reçu son éducation dans le sein de notre pays, il en a exercé le gouvernement spirituel pendant un demi– siècle. Son action ne s'est pas étendue au loin; il a travai llé constammenL à la sanctification de ses com– patriotes, il a rendu son dernier soupir ~ u milieu d'eux. La Providence a voulu que sa carrière mor– telle fut confinée dans sa Vallée natale. Après sa mort, il s'est plu à prodiguer ses bienfaits à ceux qu'il avait tant aimés pendant sa vie. Aussi disons– nous à bon droit que le culte de saint Joconde est surtout un culte familial. Les plus grands admira– teurs de notre éminent évêque comme ses plus fi– dèles dévots sont les catholiques valdôtains. Chacun d'eux serait tenté de s'écrier, en contemplant ses reliques : « Voilà l'os de mes os, et la chair de ma chair (1) ! > Os à jamais bénis, chair à jamais sacrée! Un autre trait caractérise d'une façon à la fois sin– gulière et touchante le culte de saint Joconde : c'est (1) Gen. II, 23.
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