BASA

- 18- de M. Flandin, avocat fiscal et juge délégué de la Sacrée Religion, du notaire Brun secrétaire, de M. l'abbé Bize! économe et de M. Jacquin receveur. Elle s'installa dans le prieuré de Saint-Jacquême. La prévôté du Saint-Bernard possédait, dès 1308, un canonicat à la Cathédrale d'Aoste, appelé la :rrlJ· bende de Mont-Joux. Les chanoines Dondeynaz et Chante! se rendirent à Turin, en 1761, à l'effet d'obtenir de !'Ordre Mauricien la res titution des biens de cette prébende et de ses revenus depuis la mort du prévôt Jorioz décédé en 1734. M. Chante!, en qualité de chanoine théologal, réclamait aussi le capital de L. 5000 légué à la prévôté du Saint– Bernard, en 1695, par l'archidiacre Ribitel, pour l'entretien d'un professeur de théologie à Saint– Jacquême. Une transaction eut lieu en 1768 entre les chanoines susdits et l'administrateur patrimonial de !'Ordre au sujet de la prébende de Mont-Joux. Quant à la fondation Ribitel, !'Ordre se réserva la faculté de faire enseigner la théologie à ses dépens ou de débourser ce capital. La bulle de sécularisation de Benoît XIV fut une terrible épreuve pour le Grand Saint-Bernard; mais la célèbre Mai.-son ne tarda pas à se relever et à reprendre une nouvelle vie. Déposant tout amer re– tour sur le passé, les Religieux du Saint-Bernard continuèrent à accorder une généreuse hospitalité aux sujets du Roi de Sardaigne aussi bien qu'aux voyageurs des différentes nationalités. Le Grand-Saint-Bernard continua sa mission pro– videntielle à travers les siècles, et la Vallée d'Aoste, qui a eu de si longues et si intimes r elations avec . cette communauté, n'oublie pas les bienfaits qu'elle en a reçus.

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