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- 21 - et des Cours, dès le xm• siècle jusqu'à leur extinc– tion. Cette généalogie prouve, d'une part, qu'il n'y a eu aucune confusion entre ces deux familles; d'au– tre part, elle met au jour une pléiade d'hommes illustres de la noble famille des Cours, brillant sur l'horizon valdôtain , précisément à l'époque d'Inno– cent V. Dans la carrière civile on rencontre les noms des Hugues des Cours, des Thibaud, des Ar– ducion, des Wilhelme, des Raymond, des Anselme, des Pierre à diverses reprises, tous nobles, tous che– valiers, tous valdôtains. Dans les rangs du clergé, on lit les noms des Bermond des Cours, de deux Aymon, l'un moine, l'autre chanoine et official, des Pierre, des Jacques, des Jean des Cours, tous cha– noines de la Cathédrale. Le B. Innocent V avait donc bien raison de dire qu'un sang noble coulait dans ses veines. Rencontre-t-on quelque chose de semblable en Ta– rentaise? - Mgr Turioaz, malgré les plm1 diligentes recherches, n'a trouvé, dans la famille Champagny, autre noblesse qu'un Joannem Correrarium, un courrier de l'archevêché soit un intendant de la mense épiscopale! Brillante noblesse, en vérité, dont nos voisins veulent affubler le savant dominicain ! ! L' Echo des Alpes, 3 août 1873, faisait le même aveu. La présence simultanée en Tarentaise de l'arche– vêque Herluin, ex-prieur de Saint-Ours en la Vallée d'Aoste et d'un Bermond des Cours, décane du cha– pitre de Moûtiers, donne un grand poids à la tradi– tion qui porte, chez nous, que le jeune Pierre des Cours a été élevé, dès son bas âge, en Tarentaise auprès de son homonyme, bien probablement son parent, Bermond des Cours. III. - Avant de se séparer, les membres admet-

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