BASA
- 27 - est déjà mentionnée en 1176 dans une bulle d'Ale– xandre Ill. Certain Jean-Antoine Cargnan, considérant que ses compatriotes de Bosses ne pouvaient, durant la moitié de l'année, se rendre aux fonctions religieuses dans l'église de Saint-Rhémy sans s'exposer à des avalanches et à toutes sortes de dangers, légua, en 1757, des fonds destinés à transformer en église la chapelle de Saint-Léonard, et à fonder près d'elle une rectorie. Ces fonds ayant été augmentés par la piété des fidèles, l'église fut effectivement bâtie et un recteur y fut nommé avec obligation de rési– dence pendant l'hiver, et ce par provision de Mgr de Sales et par lettre du Bureau d'Etat en 1771. Quarante ans auparavant, Jacques Marguerettaz avait déjà fondé à Bosses une école qui devait du– rer du premier décembre à tout le mois d'avril. Trois recteurs se succédèrent à Bosses : M. Jo– seph Péaquin, un prêtre savoyard émigré et M. Charles-François Passerin d'Entrèves. Privés d'un recteur depuis trois ans, les habitants de ce quartier recoururent, en 1820, à Mgr de la Palme pour l'engager à réduire en rectorie le béné– fice-cure de Saint-Rhémy et à ériger en église pa– roissiale la chapelle de Saint-Léonard, qui était asse1 grande et construite dans une localité plus popu– leuse et plus saine. Ils s'offraient en outre à cons– tituer une rente annuelle de L. 526 pour l'entretien de leur curé Une demande presque semblable fut aussi présentée peu après au Roi, Grand-Maître de l'Ordre Mauricien. Le syndic de Saint-Rhémy n'eut pas plus tôt con– naissance de ces recours qu'il représenta à Sa Ma' jesté que, par la translation de l'église, la paroisse de
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