BASA

- 33 - résulta de ce parallèle que la forme graphique de l'inscription d'Allein ressemble fort à celle de ces siècles reculés, sauf pour le mot leprosis, qui est moins lisible et où la lettre E et l'antépénultième S semblent n'avoir pas la forme de l'époque. Considé– rant que cette inscription a dû se faire à Allein même, vû que ce monolythe n'a pu être transporté d'ailleurs; observant, d'autre part, que le progrès des arts, en fait d'inscription lapidaire comme sous d'au– tres rapports , a dû en ces temps-là être assez arriéré dans nos vallées alpestres, M. Vuillermin opine que l'inscription dont est cas peut remonter au xr• siècle. Voici maintenant l'interprétation qu'il lui donne: Une femme, du nom de Marie, aurait fait creuser cette vasque, en 1007, pour l'usage des lépreux. Ce devait être le bénitier destiné à ces malheureux, que leur maladie séquestrait en un angle de l'église, loin de la foule des autres fidèles . L'autre vasque, plus grande et circulaire, aurait été le bénitier des pa– roissiens non infectés de ce fléau. Cette conjecture n'est pas sans quelque probabili– té, puisque la lèpre était alors assez largement ré– pandue dans la Vallée d'Aoste, au point qu'on avait dû établir, pour les victimes de cette maladie, un refuge à Saint-Christophe et un autre à Donnas. Séanec du t.G août U~93. I. - Après l'admission de M. le comrn. Bobba, M. le vice-président propose à l'assemblée d'offrir le diplôme de membre effectif à M. l'archidiacre Aimé Lucat, curé de Saint-Jean d'Aoste. Cette can– didature sera annoncée dans les prochaines lettres de convocation. 3

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