BASA
- 36 - nir l'abo!ition de cet usage, qui occasionnait l'émi– gration d'un certain nombre d'habitants, lesquels préféraient vendre leurs terres pour aller s'établir à l'étranger. Le prince accorda d'une manière irré– vocable la franchise implorée, mais pour les cas seulement où le bâtard défunt aurait laissé vivants soit des enfants, soit son père ou sa mère, ou bien des frères et des sœurs. Il astreignit d'ailleurs ces héritiers mêmes à payer une taxe annuelle de 12 deniers à la Couronne. Il statua aussi que les biens des usuriers mourant ab intesta t ne passeraient au Souverain que lorsqu'ils décéderaient sans laisser un seul parent jusqu'au cinquième degré inclusive– ment, tant en ligne ascendante que descendante. Le comte ajoutait que ces privilège3 ne concernaient pas les habitants de Morgex, lesquels avaient déjà obtenu des franchises équivalentes de son père. Séance du •' octobre •ssa. Cette réunion fut honorée de la présence d'un prélat romain, Mgr Loreto Carboni, protonotaire apostolique, censeur émérite de l'académie théologi– que et avocat en cour de Rome. L'assistance était nombreuse et avide d'entendre une dissertation que devait prononcer, sur le pape Innocent V, cet illus– tre membre de notre Société. La savante étude de Mgr Carboni, dont plusieurs documents ont été puisés aux archives mêmes du Vatican, est écrite dans un latin délicieux et porte ce titre : De Innocentio V. Comme il serait trop long d'en donner un résumé satisfaisant, et que ce travail doit d'ailleurs être livré incessamment à la presse, nous n'indiquons ici que les matières qui
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