BASA

-44- à Paris, puis à Chambéry où elle est nommée supérieure. - Talents qu'elle déploie dans sa charge. - Sa joie en apprenant qu'un couvent de son Ordre est fondé à Aoste. Chapitre IV. Deraiéres années de Gasparde. - Ses ver– tus. - Sa maladie et sa mort. - Son tombeau. - Epilogue. Séa nce du t. '2 août t.894. Mgr le président parle des évêques Boson I et Anselme III. Boson I siègea de 975 à 988. En qualité de représentant du roi de Bourgogne, il était comte d'Aoste et en avait le gouvernement civil, ainsi que les autres évêques d'Aoste de la fin du x' siècle et du commencement du xr•. Le diocèse manquant probablement de prêtres, tandis que le couvent de Verrès en était abondamment fourni, Boson unit à cette congrégation les églises parois– siales de Verrès, de Fénis et de Challant-St-Victor. Anselme III (988-1025) figura avec éclat auprès du roi Rodolphe III, prit part à plusieurs conciles provinciaux et céda, en 1005, à l'abbaye de Saint– Maurice, les propriétés personnelles qu'il avait dans le comté d'Ottingen, en échange des biens que cette communauté possédait dans la Vallée d'Aoste. Les Bénédictins ayant fondé l'abbaye de Fructuaire dans le Canavais, l'évêque Anselme leur donna l'é– glise de Chambave. Les guerres incessantes du x• siècle avaient bou– leversé la Vallée et surtout la ville d'Aoste; une partie des habitants avaient été massacrés, d'autres s'étaient enfuis et les bras manquaient à l'agricul– ture. Notre prélat s'occupa avec tant d'activité de la restauration de ce pays qu'il mérita le titre de « Père de la Patrie. »