BASA
- 5- encore aujourd'hui les Religieux du Grand-Saint– Bernard que, s'il avait vécu plus longtemps, il au– rait réussi à faire reconnaître par la Maison de Savoie les droits de leur Congrégation à la liberté d'élection de ses prévôts, et à empêcher le fameux décret de séparation de 1752. Séance du S •eptembre 1891. S. G. Mgr D11c, désirant lire une notice sur l'an– cienne église de la Madeleine, à Gre.ssan, eut l'a– mabilité de convoquer une réunion dans son castel de la Tour de Villa, qui se trouve à peu de dis– tance de la susdite chapelle. Le 9 septembre, à 4 heures de l'après -midi, un cercle assez nombreux de membres de notre Société académique entourait donc son vénéré président: c'étaient M. le chevalier J.-B. Gal, vice-président, M. le baron de Saint-Pierre, MM. les grands vicaires Beuchod et Marguerettaz, M. le chanoine Léon Rullier de M1Jûtiers, MM. les chanoines P.-E. Duc, P. Gavard, D. Noussan, A. Dondeynaz, P. Béthaz, J. Brunod, S. Vuillermin, M. le pe ntre Alexandre Artari, MM. les abbés et professeurs Frutaz et Carrel. Après avoir offert à ses collègues quelques raf– fraichissements, Mgr Duc ouvrit la séance par la lecture de son intéressrnt Mémoire : Les Peintures de la Madeleine. Cette église, déjà paroissiale en 1206, cessa de l'être en 1812, à la mort de son dernier curé, Joseph Nicolas Champlot. L'abside est de style roman et est antérieure au xv• siècle; le reste de l'édifice fut probablement bâti par les soins de no– ble Boniface de La Tour et décoré en 1463 , com– me l'atteste le millésime inscrit sur la façade.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=