BASA
- 83 - Si, à la sui le, les rempar ls n'ont pas été totalemenl dé– pouillés de leurs pierres de revélement, nous le devons au zéle éclai ré du Conseil des Commis el aux défenses émanées par les deux r égentes Chri sline el Jeanne-Baplisle. Nou s croyo ns u lile de publier en enlier les èclils qu'elles ont portés à ce sujet el dont M. Promis avait déjà repro– duil quelques passages (1 ). Lettre acachet de S. A. R. la Duchesse Christine au Conseil des CoU1U1Ïs du 15 mai 1645. La Duchesse de Savoye, He ine de Chypre, Tutrice et Hè– genLe e tc. Très chers, bi en amès e t féa u x, c'est avec bea u– coup de ressentiment que nou s avons entendu qu e plu– sielll':> particuliers de vostre Cittè ~e sont émancipés de prendt·e des pierres des mul'allies d' icelle pour s'enservir à leu l' propre , ce que ne croyant pas raisonn able de devoir tollërc r, nous vous di so ns et expressément ortlonnon s de rai re inl'ormer contre les dits par'L iculi ers qu e vous pourrez reconnoistre avoir enlevé des pien es des dittes murallies et de procéder et faire procëcler contre eux aux peines dont vous les jugere?. clignes pour ce fa it, puisque de ce faire nous vo us conférons toutte l'autori té requi se et nécessaire, ce que vous ne manquerez tl' exécuter avec toutte la promp– titude, zéle, soins et dili gences que nous nous y pounions promettre cle vous, parceque nous vo ulon s que semblables délinquants servent cl' exemple aux autres pour n' étre point imités en ces abus et témérités, à tant nous prions Dieu qu 'il vous ait en sa sainte garde. Turin ce 15 de may t6'15. (1) J. ntichitit d'1l osta, p. 136.
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