BASA

9ô ses œuvres i:articulières, quels furent les actes spi– rituels et temporels de son administration? C'est ce qu'il n'est pas aisé de pénétrer. Nous n'avons point de vie écrite de ce saint évêque. Aucune plume ne nous a retracé ses faits et gestes, ou. si ce travail a été fait dans les siècles reculés, il a été emporté dans les évolutions fatales du temps. Est-il étonnant? Le P. Fr. Genand, qui vivait au commencement du xvn• siècle, est le premier historien qui nous a transmis des notices sur les évêques d'Aoste. t\lous n'avons, avant ces notices, qu'un vieux catalogue manuscrit de nos évêques dressé sous Mgr Barthé– lemy Ferreri. Et même ce que le P. Genand dit de saint Joconde II se réduit relativement à peu de chose, bien qu'il eût à sa disposition les 3rchives de l'évêché et du Chapitre de la Cathédrale (1). Une observation générale n'est pas ici géplacée. N'est ce pas un fait incontestable que la vie de la plupart des apôtres, ces héros du christianisme, et celle d'une foule de pontifes, lesquels se sanctifièrent en régissant leur troupeau ou en marchant à la con– quête pacifique des peu pies, nous sont à peu près inconnues? Nous n'apercevons que les grandes li– gnes de leur existence. Les détails nous échappent. Pourquoi ces voiles épais jetbs sur ces nobles et belles physionomies? C'est qu'il a plu à Dieu d'exau– cer leurs vœux d'humilité, et d'exercer en nous la foi. Tous les saints sans doute. ont pratiqué à un haut degré la vertu de modestie, durant leur vie, (l} Dans les siècl es passés, plusieurs incendies endommagèrent ces deux archives. Que d'actes et de documents précieux ont été ainsi ané– antis par les rtamm.i~, sans parler de ceux qui auront été soustraits furt1 vemen ~ 1

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