BASA

CHAPITRE II MARTYRS CHRÉTIENS. (302). A son début, le christianisme avait à combattre à Aoste comme ailleurs la violence des passions et la ténacité des préjugés; il ne pouvait faire que de lents progrès. C0pendant le souffle divin agissant, il recrutait çà et là des fidèles. Quel fut d'abord le lieu de lenrs assemblées à Aoste 1 Cette question mérHe de fixer un instant notre attention. Nous ne parlons pas d'églises ouvertes au culte public du vrai Dieu. Il est douteux qu'il y ait eu dans l'empire romain des églises publiques, avant la paix donnée par Constantin. Mais assurément, dès l'origine, les chrétiens devaient avoir dans cha– que ville un local où ils se réunissaient pour vaquer à la prière et participer aux saints mystères. Ces assemblées se tenaient communément hors des murs, loin des regards indiscrets, dans des cimetières sou– terrains. Car la loi romai11e des Douze rrables dé– fendait d'ensevelir les morts dans l'enceinte des villes. Mais rien n'oostait à ce que, hors des rnurs, on élevât des mausolées et des édifices funéraires où, du consentement du propriétaire, on déposait les corps de toute classe de citoyens et même des

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