BASA

MARTYRS CHRÉTIENS 33 dans la Vallée, voilà autant de raisons qui expli– quent daus notre diocèse la prompte diffusion du culte de saint Maurice et de ses compagnons. Leur office, fixé au 22 septembre, se trouvlj déjà dans notre martyrologe liturgique du dixième siè– de (1 ). Le.,; anciennes églises de Brnsson, de Fénis, de Sarre et de Moron sont dédiées à l'illustre pri– micier. Il en est de même des chapelles du fort <le Bard, du château de Cly, du cimetière de Verrès, du village de Prarayer à Saint-Marcel. Des reliques du saint sont conservées dans toutes les églises et chapelles mises sous son vocable. La Cathédrale avait autrefois sons le titre de Saint-Maurice un autel dans la crypte, et l'église Collégiale une cha– pellenie érigée en canonicat, dès 1825. Il est re– marquable que les églises et chapelles dédiées à ce glorieux saint remontent presque toutes à nue épo– que très reculée. Mais la légion thébéenne a-t-elle été entièrement exterminée 7 Tous les soldats chrétiens, incorporés dans cette fameuse Légion, ne furent pas immolés à Agaune. Bon nombre, avant on après l'exécution, se dérobèrent au glaive de la persécution et gagnè– rent les contrées voisines. Probablement, ces soldats se trouvèrent absents de la légion, au moment du massacre, soit qu'ils fussent chargés d'une mission particulière, soit qu'ils aient échappé en route, avant d'arriver à Agaune. Observons que, si ces soldats prirent la fuite, ce n'est pas par crainte de la mort, comme ils l'ont (1) Martyrologinin Gteco Augustaniim Eccluiac S. Maiiricii de Brusson.

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