BASA

-10- intéressante étude par les considérations suivantes: un domaine impérial stable n'a pu exister dans la Vallée d'Aoste; quelque roi aura essayé de faire revivre dans le haut moyen âge cette possession domaniale, dont quelques traces sont restées dans les « prata regum » au xru 0 siècle. Si la puissance et les latifundia de l'empire y avaient été grands et vivaces, l'Eglise d'Aoste n'aurait pas été si pau– vre, comme le prouve le Liber censwwrn de l'évêché d'Aoste publié par Mgr notre président. Séance du 4 octobre IS97'. I. - A la suite de longues recherches, Mgr le président a élaboré et lit en ce jour un travail sur la relique de saint Jean-Baptiste que conserve la Cathédrale d'Aoste dans un riche buste, qui lui fut donné, en 1421, par le comte François de Cballant. Cette étude si intéressante pour notre diocèse, devant être livrée à la presse, il suffira d'en dire ici deux mots. Plusieurs églises, telles que les cathédrales d'A– miens et de Gênes, ainsi que l'église de Saint-Syl– vestre à Rome et la chapelle privée. du Pape au Vatican possèdent quelques parties du chef du saint Précurseur; mais Mgr Duc établit par des preuves irréfragables que le maxillaire inférieur ou le men– ton de saint Jean-Baptiste n'est revendiqué par aucune autre église et constitue, après une épine de la sainte Uouronne, la relique la plus précieuse de la cathédrale d'Aoste. II. - M. le chanoine P. Béthaz lit les deux pre– miers chapitres d'un aperçu historique sur le Grand Séminaire d'Aoste.