BASA
-11- Après avoir rappelé le fait incontestable que, lors des invasions des Barbares, les arts, les l ettres et les sciences ne furent conservés et cultivés que par le clergé et les moines, l'auteur parle des écoles épiscopales, paroissiales et monastiques établies en Italie et ailleurs. Des écoles similaires fleurirent aussi, dès le vr 0 siècle, dans notre diocèse, à l'omLre de la Cathé– drale, de la Collégiale et dans di verses paroisses, comme Arnad, Aymaville, Chambave, où se trou– vaient des couvents bénédictins. Plus tard furent fondées les Maîtrises près des deux Chapitres de notre ville. Le souille de la ré– volution françai se les ayant emportées, un capucin, le R. Père Laurent d'Aoste, fut assez heureux pour rétablir, en 1868, cell e de la Cathédrale. A la suite des Bénédictins, les Religieux de Verrès et du Grand-Saint-Bernard, eurent aussi leurs écoles, qui furent des pépinières de vocations monacal es ·et ecclésiastiques. L'époque de la Renaissance et le concile de Trente donnèrent un e nouvelle impulsion aux étu– des. Ce concile ayant prescrit l'érection de collèges et de séminaires, la fondation de ces établissements devint dès lors la préoccupation constante de nos évêques. En 1596, grâce à l'ini tiative de Mgr Fer– rero, l'ancien prieuré de Saint-Béning fut érigé en collège aux études et ne cessa de fournir des per– sonnages utiles à l'Eglise et à la patrie. Dès 1570, le cardinal Bobba et Mgr Ferragatta avaient ob– tenu du prévôt du Grand-Saint-Bernard, René de Tollen, l a cession du prieuré de Saint-Jacquême, pour y installer le séminaire diocésain . Mais il y eut opposition et procès, et les Religieux du Saint-
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