BASA

SAINT EUSÈBE 49 pagnées d'éloquentes prédications. Est-il besoin de dire que les saints autrefois n'avaient pas à leur disposition la célérité de nos chemins de fer? ils voyageaient forcément à petites étapes, et, dans leurs baltes, ils ne manqnaient pas d'adresser la parole de salut aux cœurs dociles. Quels salutaires effets leur parole ne devait-elle pas produire, étant sou– tenue par la sainteté de vie et par le don des mi– racles ! Les peuples ern brassaient en masse la reli– gion de Jésus-Christ corroborée d'aussi bonnes preu– ves. On est fondé à dire de saint Martin comme des autres saints : Il a passé en faisant le bien. Les grâces de conversion, les prodiges semés sur ses pas provoquèrent une vive reconnaissance des fidè– les valdôt:-Lins à la mémoire de leur bienfaiteur et de leur apôtre. Saint Martin fut un <les disciples de saint Eusèbe, évêque de Verceil. N'a-t-il pas été peut-être député par le zélé pasteur pour évangéliser notre Va llée 7 Les chrétiens étaient nombreux dans notre Cité et dans nos bourgades; mais l'idolâtrie dominait en– core chez les celto-romains de la campagne. Saint Martin, <lnns notre pays comme dans tant d'autres, consacra son ministère surtout à l'œuvre de la con– version de la classe agricole. Ponvous-nous douter que Dien n'ait l.Jéni ses efforts 1 Son culte a tou– jours été si répandu dans le diocèse. Ne témoigne– t-il pas de la fécondité de son apostolat au milieu de nous~ Il n'y a pas de saint qui soit titulaire d'autant d'églises paroissiales que uotre saint apôtre. Voici ces églises : Aymaville-Saint-Martin, Saint-Martin de Oorléan, Diémoz, Veraye, Pontey, Torgnon, Ayas, Arnad. La paroisse de la Salle avait jadis pour

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