BASA

50 RISTOIRJ<J DE L'ÉGLISE D'AOSTJ<J patron saint Martin. Celle d'Antey, avant son dé– membrement, était consacrée à Saint-André et à Saint-Martin. L'église de Carema, sur les confins du diocèse d'Aoste, est dédiée à ce saint patron. Celle de Pont-Saint-Martin n'a pas pour titulaire le grand thaumaturge ; mais les seigneurs du lien avaient fondé dans leur château, situé au-dessus du pont romain, une chapelle en l'honneur de saint Martin. La paroisse en a pris, dans la suite, le nom. L'ancienne chapelle du château de Graines à Brusson est aussi sons le vocable de notre illustre apôtre. Dans les siècles passés, la fête de saint Martin, 11 novembre, ét,ait de précepte dans le diocèse, comme il couste par les Constitutions du B. Emeric I en 1307, et par les Constitutions Synodales de l'an 1424 publiées par Mgr Oger Moriset. Son office se récitait avec octave, selon l'ancien rit valdôtain, ce qui demeura en vigueur jusqu'en 1829, à la sup– pression du rit. Il y a plus, le patron primitif du diocèse, avant saint Grat, était saint Martin. C'est ce qu'assuraient les vétérans dn sacerdoce, au com– mencement du dix-neuvième siècle (1). La dévotion à saint Martin a donc de vieilles et profondes ra– cines dans les cœurs valdôtains. (1) Les prévôts de la Cathédrale, d'Entrèves et Chapellain, le chanoine Boson, curé de la Salle, ainsi que !'archiprêtre de 1'orgnon, A. Meynet, mort en 1826, à l'âge de quatre-vingt– douze ans.

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