BASA

56 HISTOIRE DE L 0 ÉGLTSE D'AOS1'E Ce document nous révèle le lien de subordination qui unissait l'Eglise d'Aoste à celle de Milan. Notre premier évêque était donc contemporain du premier archevêque de Milan; celui-ci étendait sa juridic– tion snr toute la Haute-Italie. Ce fut l'empereur 'J'héodose-le-Grnnd, admirateur <les éclatants mérites de l'illustre prélat, qui sollicita du Souverain Pon– tife cet insigne honneur. Saint Ambroise fut le pre– mier métropolitain institué en Italie. Les conciles provinciaux se tenaient à Milan dans la Basiliqne Ambroisienne. On y voit aujourd'hui encore au fond de l'abside nn siège en marbre blanc réservé au métropolitain; il est connu sous le nom de siège <le saint Aml>roise. Les autres sièges, éga– lement en marbre, au nombre de dix-huit, ont dis– paru ; ils étaient rangés à droite et à gauche dn premier siège. Au-dessus de chacun était écrit le J1om de l'évêché suffragant qu'il représentait. L'é– vêque <l' Aoste occupait le septième siège, entre l'évêque de 'J'urin et celui d' Acqni (1). Saint Ambroise traversa deux fois les Alpes, en 383 et en 387, pour se rendre dans les Gaules en ambassade auprès de l'empereur Maxime. Il a sans doute visité, à l'occasion de ses voyages, cette par– tie de sa province ecclésiastique. En 386, il décou– vrit à Milan les corps des saints martyrs Gervais (1) Voici l'ordre des évêques suffragants : à droite dn mé– tropolitain, siégeaient les évêques de Verceil, de Novare, de Lodi, d'Ivrée, d'A•ti, de Turin, d'Aoste. d'Acqui et de Gênes; à gauche, c'étaient les évêques de Brescia, de Bergame, de Cré– mone, de Ventimille, de Savone, d'Albenga, de Pavie, de Plai– sance et de Côme. Muratori, Rerum Ital. Script. vol. 1, pars 2•, pag. 228.

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