BASA

12 - Bernard ayant obtenu gain cle cause, le XVIIIe siècle s'écoula, sans que des évêques aussi savants et aussi actifs que les Martini, les Vercellin et les Bailly pussent exécuter leur projet. La tentative d'ouvrir dans la paroisse <le Saint-Etienne d'Aoste un séminaire, dont le curé local devait être le di– recteur, échoua également à la suite de la guerre désastreuse de l'an 1691. Entre temps, les élèves du sanctuaire continuèrent à se former soit dans les deux maîtrises, soit chez quelques curés du dio– cèse, s0it dan s les instituts religieux, auxquels se joignirent, durant le XVIIe siècle, les capucins et les chanoines Lorrains. Des centaines de Valdôtains allaient ensuite perfectionner leurs études et con– quérir des grades académiques dans les Universités d'Italie, de France et même de Belgique. Séan ce fl u 20 noven:ibre IS97. Mgr Duc, notre président, lit deux lettres qui lni forent adressées par M. Léon Galle, président de la Société d'Archéologie de Lyon, a n sujet de la patrie dn B. Innocent V. En 1897, M. Galle publia nue brochure : « Un archevêque de Lyon sur les autels » ; c'est un résumé de la biographie de ce grand Pontife fait d'après l'ouvrage du Père Mothon : « Vie du Bienheureux Innocent V ». Dans cette étude, l'a uteur se rattache évidemment à l'opinion qui assigne la Tarentaise pour berceau à Innocent V. Après avoir ln l'opuscule de M. Galle, Mgr Duc lui écriv-it, le 2 novembre, pour lui démontrer la valeur de la tradition valdôta in e. Il cita, entre au– tres témoignages, le récit de l'historien chartreux

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