BASA

ÔÛ HISTOIRE DE I}ÉC'rLISE D'AOSTE se, lorsqu'il s'agissait de nommer un évêque, pour observer les canons du concile de Nicée, les évêques de la province ecclésiastique se réunissaient, sous la présidence du métropolitain, dans la cité veuve <le son pasteur, et, après avoil' demandé l'avis des clercs et le témoignage du peuple, ils choisissaient le sujet le plus digne. Il incombait ensuite au mé– tropolitain de consacrer l'élu. 'l'el fut le mode suivi en Occident jusqu'au nen vième siècle et chez nous jusqu'au sixième. Cependant la ratification solen– nelle de l'élection soit la confirmation appartenait au Souverain Pontife. Au rapport de quelques antenrs, Orispien sortit de l'école de saint Ensèùe de Verceil, comme son pré– décesseur. On ne peut douter qu'il n'ait marché sur les traces de son illustre maître, instruisant les firlèles des vérités de la foi, combattant le paga- 1iisme, dont les adeptes étfüent encore nombreux, et l'arianisme qui avait envahi notre Vallée avec tout l'Occident. Un concile se tint. :\ 'l'orin, vraisemblablement en 401. Il fut convoqué :\ la prière des évêques des Gaules pour régler quelques différends, qui s'étaient élevés au sujet de la juridi ction épiscopale. Le nouvel évêque de Tours fnt accusé de certain crime devant le concile; mais son innocence y fnt pleinement re– connue. Nous ne connaissons que les nom ~ de cinq évêques gaulois qui assistèrent à cette nssemblée, entre ~tutres, ceux cle l'évêque de Marseille et d'Arles. On peut croire cependant que l'évêque d'Aoste y intervint, avec d'autres prélats de la Haute Italie. Un fait intéressant se rattache à l'épiscopat de Orispien. Saint Simplicien avait succédé à saint Ambroise sur le siège de Milan. A peine installé,

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