BASA

SAINT I'ROTAI8 I 65 Il y a plus, il conste par des documents certains qu e, jusqu' au treizième siècle, l'Eglise d'Ivrée avait la propri été de terres situées à Epinel et à VieyP, don t les seigneurs d'Allian étaient tenanciers. Uom– ro ent concevoir qu e l'Eglise d'Ivrée ait eu des pos– sessions lointaines perdues an milieu des hautes Alpes, san s avoir en même temps sous son auto:rité spirituelle les habitants de ces lieux 1 Ces biens furent définitivement vendus, en 1221, au B. Boni– face, évêque d'Aoste. Ses prédécesseurs étaient déjà seigneurs spirituels et temporels de Cogne. La per– mutation <l es rleux paroisses de Carema et de Cogne s'est faite à une époque inconnue. Au point <l e vne temporel, la commune de Care– ma, en 1229, appartenait tout entière au Canavais, comme il appert par un document <le cette année (1). Probablement, quelque temps après, nn quartier de cette commnne, composé de vingt familles, passa au dncbé d'Aoste. Car il conste qu'en 1564 il s'en sépara, sans raison plausible, pour s'unir à la pro– vince d'I vrée. Dans le dix-septième siècle, le même qnartier fit des instances réitérées auprès des Etats Généraux d'Aoste pour être nouvellement réuni au Duché; mais ses demandes furent finalement re– j etées (2). En somme, les limites du diocèse comme celles du Duché n'ont guère changé. Dans un autre ordre d'idées, on pourrait se poser cette question : l'Evêque, en ces temps, avait-il auprès de lui un conseil qni l'aidât dans le gou– vernement du diocèse f Il n'est pas permis d'en (1) Durap di , Della Marca d'Ivrea, p. 115. (2) De Tillier, Historique, 2 6 édition, p. 115.

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