BASA
G6 lTIS'l'OIRE DR L'ÉGLI SE D ' AOSTE <lonter. L'hi stoire nous a t tes te CJ n'an x premi er. ..; siè– cl e::; le clergé épi::;copal se composait, IH'l'SfJll C g;é11 é– ral ement., de c1 011ze prêtres et de sept cli:i cre::;, ns~1ge qui c011 t i111rni t et consacrai t le nombre traditionn el des ministres <l e l'a nt el, dont il r st parl é dan s les Actes des Apô tres. Ces prêtres et ces <li acres for– maient le sénat de l'Eg li se et le conseil de l'évêque. Il s vivaie11t avec lui , et e<'tte édifiante t•t vénérabl e assernul éc porta it Je nom de Collegiiwi, on plus son– vent encore celui de presby teriwn. Les iHstit11t.io11 s chrétiennes, qui fon t la force et l'ornement de l'Eglise, fl eurirent rle bonne heu rn ;\ Aoste. Il est certain qn'à cette époque la vie reli– gieuse étai t connue et obser vée dans le diocèse. Saint Ambroise aniit composé un tra ité sur les vierges; il avait vn sa sœnr Marc~llin e embrasser avec ferveur l'état relig ieux ; lui-même avait impri– mé dan s les familles chréticu11 es de Milan un gé– néreux élan vers cet état sublime. Les saluta ires enseignements dn grand archevêque ont dl'l avoir un retenti ssement prolongé jusque dans notre Val– lée. Nous a vous, eu effet, à Aoste une inscrip tion tumulaire du cinquième siècle, qui men t ionne le nom d'un e jeune et sain te vierge, appelée E uséuie. Nous pouvon s la t raduire en ces termes : « Ici re– pose en paix Eusébie de bienheureuse mémoire, vierge consacrée a u Seign eur, don t la vie imma– culée, à l'instar des v ierges sages lui mérita d' avoir le Christ pour époux (1). » (1) Nou s ne savon s en qu el lieu a été découverte et où se trouve actuell ement cette dalle tombale. Mais on en lit l'é– pi ta.plie dans Migne, Dictionnaire d'Epigrap hie chrét., t. 1, p. 51,
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