BASA
fl2 HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE tons les évêques de Yerceil et de Turin. Notre prélat souscrivit en ces termes : « Jocundns Au– gustanus. » Le second concile, composé de quatre-vingts évê– ques et présidé par le pape saint Symmaque, prit des mesures contre l'usurpation et l'aliénation des biens ecclésiastiqnes. Saint Joconde y figure aussi avec les mêmes évêques de Verceil et de Turin. La présence de notre saint prélat à ces deux conciles ne nous semble pas un argument déchdf en faveur de la souveraineté du roi Théodoric sur tonte la Vallée d'Aoste. Le pape Symmaque n'était pas un métropolitain, qui convoque les suffragants de sa province, mais le cllef de l'Eglise universelle qui appelle auprès de lui les évêques de différents royaumes. Ainsi saint Joconde a pu intervenir aux deux conciles de Rome, sans être sujet du roi d'I– talie. D'ailleurs, il ne eonste pas que le diocèse 11' Aoste ait été détaché de la métropole de Milan, jusqu'à la fin du règne de Cllarlemagne, bien qu'il passât successivement sons le sceptre de plnsieurs maîtres, comme nous le verrons. Le nom d'Aoste redent <laus rn1 autre doc11me11t ile cette époque. Sigismond, fils du roi Gondebaud :wait été associé à la conronne du vivant de son père et, touché par la grâce, avait embrassé le catholicisme. Animé d'une tendre dévotion envers saint Maurice et ses compagnons d'armes, il son– gea à fonder à Agaune en Valais (Saint-Maurice) qui faisait partie de ses Etaü:, un nouveau monas– tère avec uue dotation pour l'entretien de cinq cents moines. Mais, avant de réaliser ce dessein, il vou– lut consulter les évêques et les comtes de son ro– yaume, afin de faire sanctionner par leur autorité
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