BASA

104 HISTOIRE DE L 0 ÉGLISE D'AOSTE roisses du diocèse et y portnit les or!lonnances op– portunes. Dans l'exercice de ces graves fonctionsr saint Ours se concilia l'estime et la sympathie gé- 11érales. Son évêque mettait en lui tonte sa con– fiance. Sa vie privée répondait à l'idéal du prêtre; c'était celle (l'un saint. « Il priait cent fois le jonr et cent fois la nuit. Il faisait souvent le signe de la croix i'nr son front. L'église, quand il pouvait s'y renclrt\ était le lien qn'il choisissttit de préférence pour ses prières. Il couchait sur la dnre et ne se mettait jamais à taLle qu'il n'eût avec lui quelque pauvr<·. Il planta de sa propre main une vigne sur laquelle l<~ Seigneur vers~L avec tant d'abondance ses béné– dictions, que les raisins ou le vin qui en provenaient, gnériss:üent les malades, lorsqu'ils en usaient avec foi. Il acheta aussi un champ, dont le produit était divisé avec les pauvres. Il éta it assidu auprès des mala<les pour les exhorter à la p~tience et les pré- 1rnrer à la mort. La veuve et l'orphelin trouvaient toujours en lui un appui et un père. Il avait un grand respect ponr les églises où reposent le Saint– ISttcremeu t et les reliques des Saints, et il aurait voulu qne tous pnrtngeassent ses sentiments. » Telle est l'esquisse de la vie privée de saint Onrs que nous tronvons dans un vieux livre en parche– min conservé précieusement dnns les archi,' es de 1:1 Oolléginle. Nons ne parlons pas des nombreux miracles qu'il opéra pendant sa vie. Ils sont tous marqués an coin d'une ardente charité pour Je pro– drnin. La Lienfaisance était sa vertu favorite (1) . (1) Vie de saint Ours.

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