BASA

SAI.ST JOCOKDE I 10.5 Son zèle pour le salut des âmes fnt non moi11s remarquable. Non seulement il <listri buait la parol e de Dieu dans la ville d'Aoste et y exerçait avec ::;uccès le ministère pastoral ; il se transporta auss i dans les différentes parties dn diocèse pour conver– tir à la religion catholique les païens et les héré– tiques qui s'y trouvaient encore en grand nombre. Le Seigneur bénit les travaux de sou fidèle minis– tre. La tradition nous dit que saint Ours affermit, dans la foi et la piété les habitants de Cogne, et purgea par ses prières la belle plaine de Vela des bêtes fauves et des reptiles venimeux qui y avaient établi leur repaire. C'est la même campagne qu i fut ensuite cultivée et porte aujourd'hui encore le nom de Pré-Saint-Ours. Il faut savoir que les pre– miers colons de la vallée de Cogne se fixèrent au lieu appelé Oret, on vieux Cogne. La traüition rap– porte que des habitants de Campiglia passèrent los cols de la Nouva, des Baux-Rousses et du Bar– donney, et vinrent, attirés par les charmes du vallon <l'Urtier, s'établir à son extrémité ouest, sur le tertre actuel de Oret. On voit encore aujourd'hui en ce lien des ruines de maisons avec les vestiges de ruelles longitudinales et transversales. Ce village pouvait compter cinquante feux. La chapelle moder– ne de Oret est au nord-est de cet ancien village. C'est là que fut construite l'église primitive; l'é– glise actuelle date an moins du commencement du treizième siècle. La vallée de Cogne fut donc peuplée par eu haut et non par en bas, parce que le pré de Saint– -Ours et le territoire qni s'étend jusqu'à Vieye étaient primitivement couYerts d'épaisses forêts infestées d'animaux féroces, tandis que les cols de la partie

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