BASA
-17 - Si les frais d'achat furent presque insignifiants, les réparations et les constructions nouvel les s'éle– vèrent au-delà de 60,000 livres. Non c01Jtent de payer lui-même cette somme énorme, Mgr de Sales désigna encore le Séminaire ponr son héritier et voulut être enseveli dans ln, chapelle de cet éta– blissement, qui avait. été son œuvre de prédilection. Le 4 novembre 1780, la nouvelle maison fut inau– gurée avec une grande solennité. Les séminaristes furent installés le même jour, ainsi que leurs pro– fesseurs et dirncteurs, les RR. PP. Barnabites, dont plusieurs étaient valdôtains. Le décret <l'érection canonique du Séminaire fut suivi des lettres pa– tentes d'approbation données par le roi V ictor-Amé– dée, le 28 octobre 1783. Tout allait pour le mieux, lorsque éclata l'orage de la Révolution. Le 29 noveml>re 1793, le person– nel dn Séminaire dut se retirer, pour faire place au Bureau militaire. Dès cette date néfaste jusqu'en 1820, les jeunes lévites, comme les Israélites dans le désert, durent voyager avec leurs tentes et s'éta– blir provisoirement l:'t où ils tronvaient un abri. Après un coutt séjour au prieuré de Saint-Pierre, ili:; furent logés successivement dam; deux canoni– cats et dans un bénéfice de la Cathédrale, puis de 1806 à 1818, chez un chanoine de la Collégiale. A cette dernière date, ils dnre11t forcément se disperser; les uns allèrent continuer leurs études à Saint-Bar– thélemy, d'autres à Roisan et d'autres au séminaire d'Ivrée. On ne p~ut guère s'imaginer les dégradations, 'Ille les troupes de diverses nationalités firent dans le Séminaire d'Aoste. Meul>les, portes, fenêtres, tout avait été brisé ou emporté. Ajoutez-; à ces dégâts
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