BASA
PLOCÉAN 109 l'Eglise d'Aoste. Est-ce que tout le diocèse, fidèles et pasteurs, allaient renier J ésns-Christ, Je vrai Fils de Dieu, pour se jeter daus l'arianisme et ne re– connaître en Jésus-Christ qu'un homme 'l Non, la Providence veillait sur les destinées religieuses du pays. Elle suscita un vaillaut défenseur de la foi catholique dans la personne du pieux archidiacre. Saint Ours était considéré et respecté; il était ina– movible dans sa charge. Il combattit avec vigueur ]'erreur patronuée par l'autorité et éclaira les fidèles snr les dangers de la secte. Corn bien d'âmes sa parole puissante n'aura-t-elle pas ramenées dans le sentier de la vérité et de la justice 'l Il entreprit même la conversion de Plocéan ; mais son zèle ne put rien sur le caractère orgueilleux, opiniâtre, vio– lent de l'intrus. Dans cette extrémité, saint Ours se détermina à un acte décisif. Il quitta l'arcliidiaconé pour aller s'établir dam; l'ancienne église <le saint Pierre, hors des murs de la Cité. C'était là nne protestation éclatante contre le faux pastem, capable de <lésa– lmser bien de ses adhéreuts. Cette séparation pro– curait encore an zélé archidiacre une plus grande liberté dans l'exercice <le son saint ministère, n'étant plus sons des regards scrutateurs et malveillant,;;. Un tiers des prêtres desservant la Cathédrale suivit son chef dans cette scission. Ce qui ne signi– fie pas que ceux qui restèrent fussent tous infectés d'arianisme. Des considérations particulières ont pn les retenir à la Cathédrale. Il est à présnmrr que les prêtres attachés au service de l'église de Saint– Pierre favorisèrent les desseins de l'archidiacre et l'accueillirent avec empressement dans lenrs demeu– res. C'est <le cette époque, c'est-à-dire, de 526 environ,
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