BASA

110 HlSTOIRE DE L'ÉGLI SE D 'AOSTE qu e date la fonda tfon de la Collégiale, la plus an– cienne de toutes les collégiales du P iémont.. Pour enrayer les progrès inquiéta nts de l'aria– nisme, un e institution relig ieuse devena it n écessaire. Mû par un e inspira t ion célest e, sain t Onrs jugea à propos d'éta blir un e Con g régati on, qui , t out en desser van t l'église de Sain t-Pi erre, défendrait, en toute occasion, la foi !l all s le diocèse et portera it les secours <ln ministère pastoral parton t où. Je besoin se fer ait sentir. Les prêtres des deux ég li ses, qui s'étaient ralliés à lui , agr6èrent cette pensée et se placèrent a vec bonheur sons sa direction, pour mener une vie commun e et travailler de con cert nu salnt <les âmes . Il n e lui fu t pas difficile de leur c1onner nllc règle ; la v ie canou iqnc existait déjà à Yer!3eil e t à Milan, san s parler d'antres diocèses; il n 'avait qu'à l'appliquer à l'in stitu t de sa créa tion , avec quelques mo<lification s. La Collégiale éta it fondée. On ne pent douter que l'activité et la fer– Yeur fi c la Cong régfltion nai ssallte n 'aient contribué effi cacement à, déj ouer les menées des J1ér éti qucs et à sau ver le dépô t de la fo i dans le rli ocèse. Plocénn occupa pen d'nnnécs l'é,·êché !l'Aostc ; sa mor t arri Ya tbn s des condHi o11 s tr::i giqnes, q11 c nous rapportent de vienx manuscrits. Uu <l es <lomes– tiques dn pré lat s'éta it renrlu conpaùle d'nn e fau te graYe. Redonta nt nn châ timent sévère de son ma î– tre, il se réfügia dans l'église <l e Saint-Pierre on, selon la loi ccelésiastiqne, il <levait j ouir <l e la frai1- chise. Saint Onrs, l'apercevaut dans le lieu saint et remarquant son tronble et son affl iction, lni de– manda le snjet de sa peine. Ce serviteur, connais– sant la bonté de l'homme de Dieu, lui révéla sa fau te et le pria d'intercéder auprès de son maître

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