BASA

-18 - les ravages d'un incendie causé avant 1815 par l'imprudence de quelques soldats. Comment réparer tant de ruines et faire face à tant de dépenses~ En 1810, Mgr Grimaldi, évêque des diocèses unis d'Aoste et d'Ivrée, ayant communiqué à l'Admi– nistration du Séminaire l'ordre qu'il avait reçu de consigner au ministre des cultes l'état détaillé des rentes de cet établissement, on craignit, non sans raison, que le Séminaire d'Aoste ne fût supprimé et incorporé à celui d'Ivrée. C'est pourquoi, tout en transmettant la consignation réclamée, les ad– ministrateurs adressèrent à leur évêque un recours dans lequel ils exposaient avec autant de pruclence que de force les graves et nombreux dommages que cette suppression aurait causés au clergé et au diocèse d'Aoste. L'abbé Perrod, économe du Séminaire apporta à Mgr Grimaldi à Ivrée ce re– cours, en l'appuyant de ses observations verbales. Heureusement, sur ces entrefaites, le Gouvernement eut d'autres préoccupations et notre Séminaire fut laissé en paix. Séance du 2:'> Cévrier IS9S. M. le chanoine Etienne Duc lit quelques notes sur le P. Pierre Des feyes (De ovibns) de Saint– Jean d'Aoste. Novice d'abord au couvent du Grand-Saint-Ber– nard, il passa, en 1627, aux chanoines de Notre– Sanveur en Lorraine. Apt·ès avoir enseigné la rhé– torique dans leur abbaye de Toul, il 4ut, en 1636, à cause de la guerre et de la peste, s'enfuir de cette ville et il alla se fixer dans le Vallais, où il fut curé de Sembrancher. L'an 1643, il prêcha à la

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