BASA

118 HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE .d e la religion, mais tout n'ét::iit pas fait. Gal con– tinua avec ardeur son œuvre. Après saint Ours, c'est à notre zélé prélat que le diocèse dut son salut dans les conjonctures critiques, où il se trouvait pln.cé . Le nom de Gallus lui convenait à merveille, dit le P. Genand (L), car le coq est le symbole de la vigilance. Il veillait snr son troupeau, jetant le cri d'alarme, au moment du péril. Il travaillait à la diffusion des saines doctrines, à la sanctification du clergé, à la réforme des mœurs du peuple, repre– nant les vicieux, stimulant les lâches, pressant les réfractaires. La douceur de ses manières et le pres– tige de ses vertus opérèrent un bien immense dans les n,mes. Saint Gal eut la gloire cle propager le culte de saint Jean-Baptiste dans le diocèse. C'est sons son épiscopat que sainte Thècle, vierge de la Maurienne, apporta de l'Orient dans son pays des reliques de saint Jean-Baptiste, consistant en trois doigts. Le brnit de l'arrivée <le ces reliques ne tarda pas à se répandre et à concluire en Maurienne une foule de pieux :fidèles empressés de les vénérer. Parmi eux l'historien saint Grégoire de 'l'ours compte trois évêques, et la légende de sainte Thècle ajoute que c'étaient ceux d'Aoste, de Belley et de Turin, les– quels, désireux de contempler des restes si précieux, allèrent leur rendre hommage, avec l'intention d'en rapporter quelque parcelle pour leurs églises. Telle étnit la foi de ces heureux temps et l'ardeur reli- (1) De R tv. À.ttgustae Salassorum E cclesiae Episc. Historiogra– phica Narratio.

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