BASA

SAIXT GAL 121 l'anniversaire de leur dédicace à des jours différents; celui de la première se faisait le 24 aoùt., et celui de la seconde, an 18 octobre (1). Tous ces docu– ments nous montrent l'église de Saint-Jean tout à fait séparée, pour le local, de la Cathédrale et re– montant à une haute antiquité. Il est très vraisem– blable qu'elle fut construite par les soins de saint Gal, heureux d'élever nn monument religieux au Précurseur de Notre-Seigneur et d'y déposer la re– lique apportée de la J\faurienne. Quelques chroniqueurs prétendent qu'en 543 saint :Jfaur, disciple de saiut Benoît, visita la Vallée, en se rendant en France. Voici l'itinéraire qu'il aurait suivi, avec quatre autres religieux, clans son voyage :\ travers les Alpes. Après avoir rétabli à Verceil la règle monastique de saint Eusèbe, il passa à Bielle, où il fonda le monastère de Saint-Etienne (2). De là, il serait allé à Oropa vénérer la statue mi– raculeuse de la sainte Vierge que saint Eusèbe y avait apportée de l'Orient. Puis franchissant le col qui conduit à la Valleise, il aurait prêché à Fon– tainemore et donné son nom à ce lieu appelé en latin Fontcmct-Maitra (3). On ajoute qu'Antoine, un «les religieux compagnons du saint, âurait insinué aux habitants de bâtir une chapelle en l'honnem (1) L'Insigne Collégiale, p. 49. (2) Bollandistes. (3) Casalis, Dizion. geogr. storico, et le processionnaire m~ . ·de Fontainemore de 1550. Ce nom ne peut dériver de la fon– taine qui coulait jadis près de l'église et qui paraissait noirâ– tre; car da.us cette hypothèse, la paroisse devrait s'appeler Fontaine-noire et non more; cette dern ière appellation·ne s'ap– plique pas aux choses.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=