BASA
SAINT GAL 123 franchit les Alpes pour venir an secours de Vitigès. L'année suivante, cent mille Francs, guidés par Théodebert, roi d'Austrasie, se rnèrent sur la Haute– Italie mettant tout à feu et à, sang. Un corps de ces troupes a dû nécessairement passer par le Mo11t– J oux et un autre par la Colonne-Joux; car u11e armée si considérable ne pouvait s'engager toute entière dans le même défilé des Alpes, elle devait se diviser et prendre différentes routes. La même année, un des principaux des Goths, qui comurnn– dait dans les Alpes, nommé Sisige, avait formé le projet de se livrer à Bélisaire avec ses soldats. Varaia, autre chef goth: arrêta ses desseins et alla l'assiéger dans son château, à la tête de quatre mille hommes. Mais voyant arriver des forces su– périeures conduites par les généraux grecs, Jean et Martin, il prit la fuite. Ceux-ci profitèrent de l'occasion pour s'emparer des lieux forts situés dans les Alpes et firent prisonniei·s, entre autres, les fils et les femmes d'nne foule de soldats, qui mar– chaient sous les drapeaux ùe Varaia . Ces soldats, ayant appris le triste sort de Jeurs familles, quit– tèrent. Varaia pour embrasser le parti des Grecs (1). Nous regrettons que les historiens n'indiquent point le théâtre particulier de ces cornbats ni les forteresses prises. Mais tout fait présumer que la Vallée d'Aoste a été entraînée dans ces péripéties militaires. Elle faisait partie de la province des Alpes; ses so~dats ont dû prendre part à ces luttes et ses terres ont été ravagées. Au milieu de ces passages d'armées dévastatrices, de ces cornbats meurtrier:;, <le ces changements de gouvernement, (1) B:ondo, Histor.
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